Les animaux peuvent produire de la bioluminescence de plusieurs manières.
Il existe trois types de bioluminescence :
La bioluminescence intracellulaire :
Elle est réalisée grâce à des cellules spécialisées : les photocytes. Ces cellules produisent de la lumière, qui est émise vers l’extérieur par la peau. En effet, les produits de la réaction ne sont pas expulsés à l’extérieur de l’organisme mais restent dans le corps animal.
Les photocytes peuvent se trouver dans tout l'organisme ou bien être stockés dans des organes lumineux : les photophores, qui sont situés au niveau de l’épiderme.
La lumière de la bioluminescence peut être modifiée ou intensifiée par des organes, des lentilles ou des matériaux (comme des écailles).
C’est l’excitation cellulaire qui permet la réaction chimique et donc la production de lumière.
Ce type de bioluminescence est utilisé par de nombreuses espèces de calamar.
Calamar bioluminescent
La bioluminescence extracellulaire :
Elle nécessite deux molécules : la luciférine et la luciférase. Après que le complexe luciférine-luciférase s'est synthétisé, les composants sont stockés dans des glandes de la peau ou sous la peau. Puis l’expulsion de ce complexe, associé à un mélange avec d’autres réactifs (oxygène, magnésium,…), produit un nuage lumineux. La luciole utilise la bioluminescence extracellulaire.
Lucioles brillant dans la nuit en forêt
La symbiose avec des bactéries luminescentes :
C’est le type de bioluminescence le plus répandu chez les animaux. La symbiose est une association qui apporte un bénéfice mutuel et durable entre deux (ou plus) espèces différentes. Ici, des bactéries luminescentes cohabitent avec l’animal hôte. Ces bactéries sont renfermées dans les photophores. Le plus souvent, ces organes lumineux sont reliés au système nerveux de l’animal hôte. Ainsi, ce-dernier peut contrôler les émissions lumineuses.
Bactéries en symbiose
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